Robert Carter
PressTV, Londres
Le gouvernement britannique a été critiqué pour avoir « abandonné » des ressortissants britanniques dans un contexte de violence croissante au Soudan.
Près de 4000 détenteurs de passeports britanniques seraient bloqués au soudan, pays à majorité musulmane. Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a été contraint d’admettre que la capacité d’aide du Royaume-Uni reste « très limitée » à moins qu’un cessez-le-feu ne soit conclu.
Les critiques ont fortement augmenté contre la gestion de la crise par le Royaume-Uni après l’annonce d’une mission spéciale de sauvetage nocturne pour assurer l’évacuation en toute sécurité des diplomates britanniques et de leurs familles, le 23 avril. Certains sont même allés jusqu’à se demander si le traitement de ces ressortissants britanniques aurait été différent si leur lieu d’origine n’avait pas été en Europe plutôt qu’un pays africain à majorité musulmane.
Des troupes britanniques ont été transportées par avion au Soudan, attendant une opportunité de commencer les évacuations. Les factions militaires rivales ont convenu d’un cessez-le-feu de 72 heures à partir de lundi soir alors qu’au moins 400 personnes ont été tuées dans les combats depuis le 15 avril.
Jusqu’à présent, 2 000 ressortissants britanniques ont demandé de l’aide, mais des milliers d’autres ne l’ont pas encore fait. La fermeture de l’ambassade, une mauvaise communication et des tentatives de cessez-le-feu régulièrement infructueuses contribuent à l’aggravation de la crise. Certains suggèrent que peu de leçons avaient été tirées après une sortie tout aussi scandaleuse d’Afghanistan.
